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MOTS CROISÉS . LA SOLUTION DE LA SEMAINE 24 AU 28 AOUT 2020

Photo © Catherine Quéquet collection privée

 

LA SOLUTION À LA GRILLE DE MOTS CROISÉS DE LA SEMAINE DU 24 AU 28 AOUT 2020

 

Je vous avais concocté en début de semaine une première grille de mots croisés. Quelques mots d'allergologie s'y sont glissés

Voici la grille complétée ainsi que quelques commentaires sur les expressions allergologiques.

 

 

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1-HORIZONTALEMENT

 

ATOPIE : terrain héréditaire génétiquement prédisposé aux allergies dites immédiates IgE dépendantes comme les allergies respiratoires ou alimentaires par exemple.

 

LIT : C’est dans le matelas que se trouve une grande quantité d’acariens surtout si celui-ci est en laine.  C’est également le cas pour les oreillers et les couettes en plumes ainsi que les sommiers tapissiers. Pour éviter leur prolifération mettre une housse anti-acariens efficace, aérez bien la chambre deux fois par jour pendant au moins 30 minutes matin et soir. Lavez les draps à 60°C. 

 

ANÉMOPHILE : Les pollens allergisants sont anémophiles c’est à dire véhiculés par le vent. Il ne faut pas les confondre avec les pollens entomophiles non allergisants et véhiculés par les insectes.

On distingue trois saisons polliniques dont les responsables dépendent de la répartition géographique.

  • La saison des pollens d’arbres qui débute au sud dès janvier avec le cyprès. Dans le nord, le pollen de bouleau titillent les narines des personnes allergiques à partir de février -mars
  • La saison très médiatique du « rhume des foins » lié aux pollens de graminées débute plus précocément en mai dans le sud pour apparaitre au nord vers fin mai début juin
  • Vient ensuite la saison des herbacées plus tardive dés septembre.
  • Une particularité régionale : l’ambroisie qui gêne fortement les allergiques concernés dans le bassin rhodanien, région lyonnaise et le pourtour de la méditerranée. Les réactions sont tellement violentes qu’elles représentent un véritable problème de santé publique

 

Leur potentiel allergisant varie en fonction de la concentration des grains de pollens et de leur taille. Il faut également prendre en compte leur aspect de surface, leur degré de mobilité aérienne et la nature des protéines allergisantes qu’ils contiennent. Actuellement, 10 à 20 % de la population Européenne serait concernée par pollinose allergique. En France, des estimations plus précises  montrent que 18 % des adultes et 11 à 27 % des adolescents  sont concernés.

 

Pour bien suivre l’évolution des saisons polliniques, des applications sont disponibles sur play store ou apple store . Le site de référence reste celui du RNSA : réseau national surveillance aérobiologique. Il s’agit de : pollens.fr.

 

CHATS : L’allergie au chat peut parfois paraitre déroutant. En effet un allergique au chat peut parfois supporter son propre félin de compagnie et réagir à celui du voisin. D’autre d’autres cas, on observe par contre une réaction violente avec crise d’asthme. La tendance actuelle n’est pas de se séparer de son chat si certaines mesures de traitement médical et de prévention sont respectés (laver son chat diminue pendant 24 h la concentration en allergène majeur Feld1 dans l’environnement- ne pas le faire dormir sur le canapé ni dans la chambre-utiliser un aspirateur avec filtre HEPA et à sac). Si parc contre les symptômes sont trop invalidants comme un asthme sévère, il faut opter pour la séparation. Non pas de façon brutale mais de manière réfléchie en le donnant par exemple à une personne de son entourage «  non allergique bien sûr »……Retenez aussi ce principe de précaution : lorsqu’un chat part d’une maison, il faut compter  au moins 7 mois avant que ses allergènes disparaissent de l’environnement intérieur.

 

ÉTÉ : la période estivale est propice au développement des allergies au pollen de graminées entrainant l’apparition de rhinite, de conjonctivite et/ ou des crises d’asthme évoluant en fonction de la météo. Il ne faut cependant ne pas oublier que d’autres allergènes sont aussi responsables de rhinite allergique estivale. Il s’agit des moisissures présentent dans les champs et les bois en milieu extérieur

 

 

2-VERTICALEMENT

 

ACARIEN : Ils composent environ 90% de la poussière de maison et pourrissent la vie d’un grand nombre d’allergiques. Toute l’année, la victime de ces « attaques allergiques » éternue, se gratte le nez, pouvant même en cas de forte concentration allergénique ressentir une gêne respiratoire ou faire une vraie crise d’asthme. 

 

POMME : Ce fruit peut-être à l’origine d’allergie alimentaire rencontrées chez des allergiques au pollen de bouleau. On parle alors d’allergie croisée. Il s’agit d’une réaction à une fraction protéique allergisante ( de la famille des PR10) identique présente dans la pulpe du fruit et dans le pollen concerné. La particularité est que cet allergène est détruit pas la cuisson donc le fruit peut être consommé cuit dans une tarte ou une compote. Mangé cru, il déclenche l’apparition de démangeaisons au niveau du palais et/ou un gonflement des lèvres quelques minutes après l’ingestion.

Par contre un autre allergène ( de la famille des LTP) contenu dans la peau de la pomme ne donne pas d’allergie croisée avec le pollen de bouleau. Elle n’est pas détruite par la chaleur mais provoque des chocs anaphylactiques que la pomme soit cuite ou crue, mangée avec la peau. Le choc est à traiter en urgence par l’adrénaline en stylo auto-injecteur suivi d’une hospitalisation d’au moins 7 heures pour surveillance. 

 

PÊCHE : Ce fruit à noyau peut, comme la pomme, sur le même mode de fonctionnement déclencher une réaction alimentaire croisée avec le pollen de bouleau.

En revanche , l’autre allergène contenu dans la peau, cause de choc anaphylactique rapide alimentaire chez les allergiques concernés, est tenu pour responsable en cas d’allergies croisées avec le pollen de cyprès ou avec un allergène du cannabis.

 

LAITAGE : le lait et les produits laitiers peuvent être à l’origine dès le plus jeune âge , chez le nourrisson, d’APLV ou allergie aux protéines du lait de vache. Elle est responsable d’environ 12,6% des allergies alimentaires chez le tout petit. Elle a tendance à disparaître vers l’âge de 18 mois ou au maximum vers 4 ans. IL est admis que plus de 90% de ces allergiques guérissent vers l’âge de 15 ans.  Les réactions cliniques sont variables en fonction du mécanisme allergique incriminé. Il en existe deux types. L’immédiate se caractérise par l’apparition, dans les minutes à quelques heures qui suivent l’ingestion de lait, d’une urticaire, de gonflements des lèvres ou du larynx, d’une crise d’asthme ou d’un choc anaphylactique. 

La retardée s’exprime de deux façons ; soit des poussées d’eczéma atopique et/ou des troubles digestifs ; diarrhées fréquentes, ballonnements, reflux gastro-oesophagien. Le traitement passe par l’exclusion du lait et des produits laitiers au profit chez le nourrisson de lait spécifique sans protéines de lait de vache. L’allergologue permet de le diagnostic , instaure un régime adéquat et conseille sur le lait qui convient au bébé. ATTENTION LES LAITS VEGETAUX N’ONT PAS LEUR PLACE DANS CETTE PRISE EN CHARGE CAR INSUFFISANT SUR LE PLAN NUTIRIONNEL POUR LE BON DÉVELOPPMENT DE L’ENFANT.

 

 

 

 

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